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K. Annan affirme que l'accord entériné à Sun City est une occasion sans précédent de rétablir la paix et de promouvoir la réconciliation nationale au Congo démocratique

K. Annan affirme que l'accord entériné à Sun City est une occasion sans précédent de rétablir la paix et de promouvoir la réconciliation nationale au Congo démocratique

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Pour le Secrétaire général de l'ONU, l'Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo (RDC) signé en décembre dernier à Pretoria et entériné aujourd'hui à Sun City, en Afrique du Sud, par les parties au conflit civile qui se prolonge depuis près de cinq ans en RDC offre au peuple congolais une occasion sans précédent depuis le début du conflit de rétablir la paix et de promouvoir la réconciliation nationale.

Pour le Secrétaire général de l'ONU, l'Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo (RDC) signé en décembre dernier à Pretoria et approuvé aujourd'hui à Sun City, en Afrique du Sud, par les parties au conflit civile qui se prolonge depuis près de cinq ans en RDC offre au peuple congolais une occasion sans précédent depuis le début du conflit de rétablir la paix et de promouvoir la réconciliation nationale.

"Il ne faudrait toutefois pas s'imaginer que l'application de l'Accord global se fera sans efforts. Des tâches aussi complexes que difficiles nous attendent", a-t-il prévenu dans un message transmis aujourd'hui par son envoyé au Dialogue intercongolais, Moustapha Niasse.

L'accord entériné aujourd'hui en la présence des Chefs d'Etat du Botswana, de Namibie, de Zambie, du Zimbabwe et d'Afrique du Sud, dote Congo-Kinshasa d'une constitution provisoire et d'un gouvernement de transition qui devrait gérer le pays pendant deux ans et demi, échéance au bout de laquelle des élections seraient organisées.

Kofi Annan a assuré les parties du soutien de l'ONU, mais souligné que ce soutien "ne servirait pas à grand-chose" si les différentes factions ne sont pas résolues à mettre en oeuvre les accords signés.

Le Secrétaire général a notamment invité les parties "à mettre un terme au conflit qui persiste dans l'est du pays, où la population connaît peut-être un sort encore plus tragique depuis la signature des accords".