Kofi Annan: le respect de la légalité, baromètre essentiel des progrès accomplis en Afrique

L'un des principaux instruments de mesure des progrès accomplis en Afrique est la manière dont le continent promeut et respecte la primauté du droit. C'est ce qu'a affirmé le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, à une réunion d'éminents juristes africains.

Dans un message (en anglais) adressé aujourd'hui à la Conférence pan-africaine sur le droit, la justice et le développement, qui réunit jusqu'a vendredi à Abuja, au Nigéria, d'éminents juristes africains, le Secrétaire général a souligné le rôle capital des avocats et des autres membres de la profession juridique dans la définition du cadre légal des processus de démocratisation, de responsabilitation et de transparence, ainsi que dans la lutte contre la discrimination des femmes, contre la corruption, le terrorisme et "autres formes de délits".

"Les Africains rêvent depuis longtemps d'un continent juste et prospère, régi par le respect de la loi", a dit M. Annan. Même si cet objectif n'est pas encore atteint, "les racines démocratiques y deviennent plus solides, et le respect de la primauté du droit y est vu comme une condition indispensable à la stabilité et au développement du continent", a-t-il conclu.

La conférence se déroule à l'initiative de la Coalition des Juristes africains; ce groupe estime que les pays africains sont capables de parvenir à la croissance économique durable à condition que le continent s'engage à réaffirmer la prééminence du respect de la loi et à promouvoir résolument le principe de justice pour tous.

Le message du Secrétaire général a été lu par le Conseiller juridique de l'ONU, Hans Corell.