La Vice-Secrétaire générale de l'ONU affirme que l'Organisation offre aux démarches multilatérales la possibilité de s'attaquer aux grands problèmes de notre temps

Les Nations Unies constituent le lieu privilégié des initiatives multilatérales qui visent à s'attaquer aux grands problèmes de notre temps. C'est ce qu'a affirmé en substance hier soir la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Louise Fréchette, dans une allocution prononcée à l'Université McGill de Montréal.

Les Nations Unies constituent le lieu privilégié des initiatives multilatérales qui visent à s'attaquer aux grands problèmes de notre temps. C'est ce qu'a affirmé en substance hier soir la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Louise Fréchette, dans une allocution (en anglais) prononcée à l'Université McGill de Montréal.

"Les pays qui travaillent ensemble peuvent faire la différence. Les pays qui respectent la primauté du droit contribuent à faire avancer la cause d'un monde plus juste. Les pays qui règlent leurs problèmes par la coopération établissent des relations de confiance, confiance vis-à-vis de l'autre, certes, mais confiance aussi en la capacité des institutions multilatérales à régler les problèmes", a-t-elle déclaré dans son discours inaugural à l'Assemblée Modèle de l'ONU de l'Université.

Mme. Fréchette a par ailleurs encouragé les participants à ne pas se désintéresser des grandes préoccupations de notre temps après la conclusion des travaux de leur Assemblée. "Trop souvent nous avons vu des conférences internationales adopter en grande pompe d'ambitieux plans d'action, pour constater, quelques mois plus tard, que le suivi a été très faible", a-t-elle dit. "Nulle part cette tendance n'a été ressentie aussi douloureusement qu'en Afrique. Les efforts de courte durée vont à l'encontre de tout ce que l'ONU se propose d'accomplir", a-t-elle affirmé.