Le secrétaire général se préoccupe de l'importance du budget militaire et sécuritaire au Libéria
La décision des autorités de Monrovia de consacrer la moitié du budget national 2002-2003 aux activités militaire et sécuritaire signifie qu'il n'y aurait pas de "répit en vue pour les populations civiles de ce pays". Telle est la conclusion du rapport du secrétaire général de l'ONU sur l'évolution de la situation au Libéria.
La décision des autorités de Monrovia de consacrer la moitié du budget national 2002-2003 aux activités militaire et sécuritaire signifie qu'il n'y aurait pas de "répit en vue pour les populations civiles de ce pays". Telle est la conclusion du rapport du secrétaire général de l'ONU sur l'évolution de la situation au Libéria.
L'instabilité de la situation dans le pays risque en outre d'être exacerbée par la crise actuelle en Côte d'Ivoire, qui peut contribuer aussi à compliquer la situation sécuritaire dans la sous-région, estime M. Annan dans le document publié aujourd'hui.
Le secrétaire général se félicite en revanche de l'intention affichée par les autorités gouvernementales d'entamer le dialogue avec les dissidents du Mouvement de l'Unité des Libériens pour la réconciliation et la démocratie, à condition que ces derniers suspendent leur opposition armée.