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L'ONU affirme qu'il appartient aux gouvernements et populations de l'Afrique centrale de ramener la paix dans la région

L'ONU affirme qu'il appartient aux gouvernements et populations de l'Afrique centrale de ramener la paix dans la région

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Un haut responsable de l'ONU aux affaires politiques a affirmé ce matin que si les Nations Unies avaient un rôle important à jouer dans la restauration de la paix en Afrique centrale, il appartenait en fin de compte aux gouvernements et populations de la région de veiller à sa consolidation durable.

Un haut responsable de l'ONU aux affaires politiques a affirmé ce matin que si les Nations Unies avaient un rôle important à jouer dans la restauration de la paix en Afrique centrale, il appartenait en fin de compte aux gouvernements et populations de la région de veiller à sa consolidation durable.

Prenant la parole devant le Conseil de sécurité à l'occasion de l'ouverture du débat d'une journée consacré à la coopération entre l'ONU et les pays de la région, le Sous-Secrétaire général de l'ONU aux affaires poliques, Tuliameni Kalomoh, a observé que malgré les efforts déployés dans la sous-région, un certain nombre des 11 membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) souffraient des conséquences de conflits armés, avec leurs cortèges de tensions inter-étatiques, d'incursions armées, de destruction massives d'infrastructures et de déplacements massifs de populations.

L'ONU a tenté d'atténuer les effets dévastateurs des guerres en renforçant les moyens de prévention et de consolidation de la paix des pays de la région, en y dépêchant des envoyés spéciaux et en y déployant des missions de maintien de la paix, a précisé M. Kalomoh.

Toutefois, a-t-il prévenu, le succès de ces missions est subordonné à la volonté politique des dirigeants de la région et du concours financier de la communauté internationale. "A moins de consentir d'importants efforts financiers importants à ce processus, il sera impossible de procéder à la réinsertion réussie des ex-combattants dans leurs communautés d'origine", a précisé M. Kalomoh.

Sa déclaration devait être suivie des interventions des 15 membres du Conseil de sécurité, de plusieurs Ministres des affaires étrangères de la région et des représentants de plusieurs institutions et agences de l'ONU.