Les petits pays insulaires en développement dénoncent les disparités de la mondialisation

Au cours de la réunion de l'après-midi de la quatrième journée du débat de haut niveau de l'Assemblée générale, les représentants dex petits pays insulaires en développement ont dénoncé les disparités de la mondialisation.

Au cours de la réunion de l'après-midi de la quatrième journée du débat de haut niveau de l'Assemblée générale, les représentants des petits pays insulaires en développement ont dénoncé les disparités de la mondialisation.

Timothy Harris, Ministre des affaires étrangeres de Saint-Kitts-et-Nevis, a estimé que la structure actuelle de l'économie mondiale récompensait les puissants et punissait les faibles. A son avis, la mondialisation devait comprendre le partage des responsabilités et la bonne gouvernance. Pour y arriver, le dialogue continu et le partenariat au sein des Nations Unies était indispensable.

Pour sa part, le Ministre des affaires étrangeres des Bahamas, Frederik Mitchell, a estimé qu'il fallait faire davantage pour aider la communauté antillaise à s'adapter aux changements mondiaux, notamment en modifiant la politique du Fonds monétaire international.

Kamal Kharrazi, Ministre des affaires étrangeres de la République islamique d'Iran, a appelé à la convocation d'une conférence qui chercherait à trouver une définition complète du terrorisme acceptable par tous. Son pays, a-t-il indiqué, estime en particulier qu'il faut se garder de confondre les actes de terrorisme avec la lutte légitime des peuples sous occupation étrangère pour leur libération.

George Papandreou, Ministre des affaires étrangères de la Grèce, a fait état du rapprochement entre son pays et la Turquie sur de nombreux points, même si le différend au sujet de Chypre n'est pas encore réglé.

De son côté, le Ministre des affaires étrangères de l'Angola, Joao Bernardo de Miranda, s'est félicité que, pour la première fois depuis son indépendance, son pays jouissait d'un climat de paix authentique et irréversible. Il a souligné que le défi actuel consistait à réinsérer dans la société des milliers d'ex-combattants, quatre millions de personnes déplacées, ainsi que des réfugiés.

Ont également participé au débat de l'après-midi les Ministres des affaires étrangeres d'Andorre, de la Hongrie, de Malte, de la Jordanie, de l'Arménie, de la Républqiue démocratique populaire lao et de la Belgique.

Demain, l'Assemblée tiendra une réunion de haut niveau pour examiner quel appui apporter au Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).