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Le Président congolais Joseph Kabila souhaite l'application des accords de paix avec le Rwanda et l'Ouganda

Le Président congolais Joseph Kabila souhaite l'application des accords de paix avec le Rwanda et l'Ouganda

Le Président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila
Prenant la parole ce matin à l'occasion de la troisième journée du débat de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a exprimé l'espoir que les accords de paix récemment conclus avec l'Ouganda et le Rwanda seraient pleinement appliqués.

Prenant la parole ce matin à l'occasion de la troisième journée du débat de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU, le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a exprimé l'espoir que les accords de paix récemment conclus avec l'Ouganda et le Rwanda seraient pleinement appliqués.

Après avoir déploré la crise humanitaire grave provoquée par les combats dans l'est du pays et l'exploitation incontrôlée des richesses naturelles de la RDC, le Président Kabila a passé en revue les succès accomplis par son gouvernement en matière de stabilisation de la monnaie, de reprise de la coopération avec les institutions financières internationales et de reconstruction économique.

Il a également proposé l'organisation par l'ONU d'une conférence internationale sur la paix, la réconciliation et le développement dans la région des Grands Lacs.

Le Président zambien, Levy Mwanawasa, a évoqué la pénurie des vivres dans son pays et remercié les gouvernements qui lui ont fourni une aide alimentaire. En dépit de la situation critique, a-t-il précisé, la Zambie n'accepterait aucune contribution alimentaire à base de produits génétiquement modifiés.

Le Président zambien a également fait part de l'intention de son gouvernement d'acquérir des médicaments anti-rétroviraux à des prix abordables pour lutter contre le sida, et exprimé sa gratitude aux bailleurs de fonds qui lui ont permis de financer cette initiative.

Le Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, Jack Straw, a souligné qu'aucun pays au monde n'avait berné les Nations Unies d'une manière aussi systématique que l'Iraq, et qu'aucun pays ne représentait un défi aussi crucial que l'Iraq. "Il nous faut être parfaitement clairs vis-à-vis de l'Iraq et avec nous-mêmes sur les conséquences qui découleraient du refus de Bagdad d'honorer ses obligations", a dit M. Straw.

Joschka Fisher, ministre des affaires étrangères de l'Allemagne, a précisé pour sa part qu'il privilégiait une solution politique dans l'affaire iraquienne. Les autorités de Bagdad doivent comprendre que seule la réadmission des inspecteurs de l'ONU pourra désamorcer la crise actuelle, mais, quoi qu'il en soit, il faudra éviter le recours automatique à la solution militaire, a-t-il dit.

Le ministre des affaires étrangères de Cuba, Felipe Perez Roque, a déclaré l'opposition de son pays à une nouvelle action militaire contre l'Iraq. Une nouvelle guerre menée par les Etats-Unis contre l'Iraq signifierait l'émergence d'un siècle d'unilatéralisme et la mise en veilleuse forcée des Nations Unies, a-t-il dit.

Le Premier ministre de Tonga, Prince Ulukalala Lavaka Ata, a exprimé la satisfaction de son gouvernement relative aux engagements pris au récent Sommet sur le développement durable de Johannesburg en matière de pratiques de pêche et d'élevage de poissons. L'application à la lettre de ces engagements permettra à des pays comme le sien de bénéficier d'une part équitable des ressources océaniques, a-t-il souligné.

Ont également pris part au débat de ce matin les ministres des affaires étrangères du Kazakhstan, de la Roumanie, d'Oman, de la Finlande et de Papouasie-Nouvelle-Guinée.