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L'Agence de l'ONU pour la santé révèle les succès étonnants de la lutte antipaludisme au Viêt-Nam

L'Agence de l'ONU pour la santé révèle les succès étonnants de la lutte antipaludisme au Viêt-Nam

Les résultats d'une étude publiée aujourd'hui dans le bulletin mensuel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle qu'une approche dite “mixte” a permis de réaliser des gains importants dans la lutte contre le paludisme au Viêt-Nam, en provoquant une réduction considérable de la proportion des villageois atteints par cette infection.

Les résultats d'une étude publiée aujourd'hui dans le bulletin mensuel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle qu'une approche dite “mixte” a permis de réaliser des gains importants dans la lutte contre le paludisme au Viêt-Nam, en provoquant une réduction considérable de la proportion des villageois atteints par cette infection.

L'étude, menée sur une période de cinq ans, montre que la proportion des habitants ayant contracté la maladie à Phan Tien, une localité boisée située dans une province montagneuse du Binh Thuan, dans le sud du pays, est passée de 42% à 4%, selon l'OMS. Cette chute du taux de paludisme reflète le déclin considérable de cette maladie au plan national au cours des dix dernières années.

La stratégie “mixte” utilisée dans le pays consiste à combiner un programme d'utilisation de moustiquaires, un système de soins médicaux de base à l'échelon de la collectivité -- qui permet un diagnostic rapide et un traitement immédiat des patients --, ainsi qu'à mener une enquête annuelle sur le paludisme. “(Cette approche) a permis de contrôler l'épidémie de façon remarquablement rapide”, ont écrit le Dr. Le Q. Hung et ses collègues.

Jusqu'a 2 millions de personnes meurent tous les ans du paludisme dans le monde. Aucune nouvelle méthode de contrôle n'avait été trouvée depuis l'introduction, dans les années 1980, de moustiquaires traités à l'insecticide. Toutefois cette solution ne permettait pas de réduire la fréquence de la maladie, ni de la faire disparaître.