Congo démocratique: Kofi Annan recommande 12 mois de plus pour la MONUC
Le secrétaire général a toutefois prévenu que la MONUC n'avait pas les moyens nécessaires à l'heure actuelle de protéger efficacement les populations locales des actes de violence dont elles sont victimes. Pour qu'il en soit ainsi, il faudrait accroître le nombre des contingents de la Mission, et revoir leur fonctionnement et leur matériel militaire, affirme en substance le secrétaire général.
Par ailleurs, un expert de l'ONU pour les exécutions sommaires, extrajudiciaires ou arbitraires est attendu ce weekend en République démocratique du Congo pour recueillir des informations sur les meurtres qui auraient été commis à Kisangani pendant et après l'insurrection du 14 mai.
L'enquête de M. Asma Jahangir, Rapporteur spécial de l'ONU pour ces questions, qui l'emmènera à Kinshasa et à Kisangani, est entreprise à la demande de Mary Robinson, Haut Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme.