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Le secrétaire général préoccupé par la situation humanitaire au Sahara occidental

Le secrétaire général préoccupé par la situation humanitaire au Sahara occidental

Dans un rapport rendu public aujourd'hui, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est déclaré "profondément préoccupé" par la situation humanitaire au Sahara occidental, notamment la détention prolongée de plus de 1.300 prisonniers de guerre. M. Annan lance un appel à une aide internationale d'urgence, alors que le mandat de la Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) arrive à expiration à la fin du mois.

Dans un rapport rendu public aujourd'hui, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est déclaré "profondément préoccupé" par la situation humanitaire au Sahara occidental, notammment la détention prolongée de plus de 1.300 prisonniers de guerre. M. Annan lance un appel à une aide internationale d'urgence, alors que le mandat de la Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) arrive à expiration à la fin du mois.

Affirmant que le niveau des réserves alimentaires dans les camps de la région de Tindouf était au plus bas, le secrétaire général demande à la communauté internationale d'accorder un financement d'urgence aux opérations du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) qui visent à acheminer des vivres aux réfugiés de ces camps.

Concernant la recherche d'une solution négociée à la dispute territoriale entre le Gouvernement marocain et le Front Polisario, le secrétaire général réitère la volonté de son envoyé personnel dans la région, James Baker, de reprendre ses efforts diplomatiques à condition "que le Conseil de sécurité n'apporte pas de modifications aux options une, deux et trois dont l'application serait subordonnée à l'assentiment des parties".

Dans un rapport précédent au Conseil de sécurité, le secrétaire général avait présenté quatre options pour surmonter l'impasse diplomatique actuelle: tenter d'appliquer le plan de règlement de l'ONU de 1988, sans même l'assentiment des parties; tenter de faire réviser le projet d'Accord-cadre par M. Baker, même sans l'accord préalable des parties; essayer d'entamer des négociations avec les parties sur les modalités d'une division du territoire; enfin, mettre un terme au mandat de la MINURSO en raison de l'absence de progrès.