Le secrétaire général "consterné et troublé" par les informations sur les mauvais traitements infligés aux enfants des camps de réfugiés en Afrique de l'Ouest
Dans un communiqué daté d'aujourd'hui, le secrétaire général rappelle que l'ONU ne manifestera aucune tolérance pour de tels actes commis par les employés de l'ONU ou des personnes qui y sont associées, et annonce son intention d'agir vigoureusement au cas où ces allégations s'avèraient fondées.
La réaction du secrétaire général fait suite à la publication conjointe hier par l'Agence de l'ONU aux réfugiés (HCR) et l'ONG britannique Save the Children d'un certain nombre de conclusions troublantes tirées par une équipe envoyée par ces deux organisations en Afrique de l'Ouest pour évaluer les accusations de violence et d'exploitation sexuelles dont auraient fait l'objet des enfants réfugiés en Afrique de l'Ouest.
L'équipe a confirmé sans avoir pu constaté elle-même de nombreux indices d'exploitation sexuelle, notamment des jeunes filles de moins de 18 ans, dans les camps du Libéria, de Guinée et de Sierra-Leone. Ces actes seraient le fait de membres d'associations d'aide ou d'employés des agences de l'ONU, dont le HCR.
Le HCR a ouvert une enquête sur place, alors que l'UNICEF a exprimé sa vive préoccupation face à ces incidents.