Dans un communiqué diffusé mardi à Genève, le Groupe de travail de l'ONU sur les disparitions s'est dit « préoccupé » par la suspension du juge Baltasar Garzon, par le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) espagnol. Sous le coup d'une enquête criminelle de la Deuxième chambre du Tribunal suprême espagnol, compétent pour poursuivre les membres de la magistrature, le juge Garzon a été suspendu de ses fonctions le temps d'être jugé. C'est la suite logique prévue par la loi espagnole, après la décision prise la semaine dernière par un juge du Tribunal suprême d'ordonner l'ouverture d'un procès pour « abus de pouvoir ».