En raison de l’aggravation des pénuries alimentaires causées par la crise de la Covid-19, les réfugiés en Afrique sont menacés par la faim et la malnutrition, a averti jeudi l’ONU.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé mercredi devant le Conseil de sécurité une augmentation des ingérences étrangères en Libye et déclaré qu’il était temps de mettre fin au conflit dans ce pays.
Le continent africain a dépassé, ce mercredi, la barre des 500.000 cas du nouveau coronavirus, l’Afrique du Sud rassemblant plus de 40% du total, tandis que la mortalité reste faible, avec quelque 12.000 décès au total.
Plus de 3.000 réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC) sont arrivés en Ouganda entre mercredi et vendredi de la semaine dernière (du 1er au 3 juillet).
Au cours des 18 derniers mois, le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) a intensifié ses attaques contre les civils dans les provinces de l’Est de la RDC. Ces attaques, qui ont fait plus de 1 000 morts et des dizaines de blessés, pourraient constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, selon un rapport de l’ONU.
La pandémie de Covid-19 risque d’aggraver le sort de populations souffrant de faim en Afrique de l’Ouest et du Centre. Une situation déjà en forte augmentation en 2019, et qui pourraient doubler en 2020 à cause du nouveau coronavirus, a alerté vendredi le Programme alimentaire mondial (PAM).
Trois jours de manifestations en Ethiopie, consécutives à la mort d’un célèbre chanteur oromo, ont causé la mort d’au moins une cinquantaine de personnes, a affirmé vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Plus d’une quarantaine de pays dans le monde auront besoin d’une aide alimentaire extérieure, a alerté jeudi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Un expert indépendant des droits de l'homme de l'ONU a salué mercredi l'entrée du Gabon dans le groupe des pays d’Afrique subsaharienne qui ont dépénalisé les relations homosexuelles entre adultes consentants.
L’UNESCO a appelé mercredi à la plus grande vigilance après avoir été saisie de nombreux signalements d’escroquerie et de trafic illicite de biens culturels en provenance d’Afrique, réalisés sous le couvert de faux documents, en vertu desquels l’agence onusienne autoriserait ce commerce et certifierait même la valeur de collections.