Eté 1996, Helena Mazarro est installée dans sa tente modeste mais confortable dans la brousse angolaise, à environ quatre heures de la ville la plus proche. La pénurie alimentaire frappe le pays, et Helena se souvient qu'elle quitte Luanda, la capitale angolaise, tous les deux ou trois mois pour revenir une semaine plus tard chargée de biens alimentaires nécessaires, bien souvent infimes, à ravitailler l'équipe de 15 humanitaires qu'elle dirige.