Histoires de personnes parmi les milliers de personnes déplacées ou affectées par le conflit de 2008 en République de Géorgie.

« Il ne restait plus que l’encadrement métallique de la porte après qu’ils ont incendié ma maison », nous a dit Elene. « J’ai pensé qu’il fallait fermer la porte, avant de réaliser qu’elle ne protégeait plus rien. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de fuir. »

« La perte de la terre et de l’identité qu’elle nous conférait a été très difficile. » – Nanuli

Nanuli était enseignante de profession, mais elle passait le reste de son temps à cultiver la terre et à soigner les bêtes de la famille avec son mari Elguja.

« Mon père n’aurait pas pu supporter les incroyables changements que nous avons endurés. »
– Elguja, en référence au fait d’avoir été déplacé de leur maison à Tskhinvali.

« J’accepte que leur patrie soit ici maintenant. La vie continue. » – Abel

« Ces enfants ne savent rien de Tskhinvali », dit Abel. « Nous leur montrons des photos. Pas nos propres photos mais celles disponibles sur l’ordinateur. Nous avons récemment vu quelques photos des tombes de nos ancêtres. Une fois que nous serons partis, il n’y aura plus personne pour lutter pour notre retour. »

« Témoignages recueillis par l’Unité de la sensibilisation de la CPI auprès de survivants des pires crimes qui soient »

Exposition de la CPI aux Nations Unies à New York jusqu’au 29 juillet, puis pourra être visionnée ici.

Avec des photos des photographes primés Pete Muller, Rena Effendi et Finbarr O’Reilly.

Réalisée par la Cour pénale internationale en collaboration avec le Fonds au profit des victimes et la Fondation Carmignac.