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Des décennies de déforestation ont rendu les terres du nord d'Haïti impossibles à cultiver. Mais, avec le soutien du gouvernement, du Programme alimentaire mondial (PAM) et d'autres partenaires, les agriculteurs produisent à nouveau des cultures.
« Les gens de cette région, Paul Atrel, sont pauvres, alors pendant de nombreuses années, ils ont coupé des arbres pour faire du charbon de bois », explique le chef de la communauté Emile Elinos. « Cela a conduit à l'érosion des sols et il est donc devenu impossible de faire pousser des cultures pour soutenir notre communauté ».
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« Nous plantons maintenant différents types de pois et de haricots sur cette terre pour la première fois depuis de nombreuses années », explique Germathes Charles, qui, comme d'autres membres de la communauté, a été payée par le PAM pour effectuer les travaux de réhabilitation des terres.
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Dans les vallées au-dessous de Paul Atrel, les inondations se produisent régulièrement, changeant irrévocablement la vie des gens. Cette école primaire de Cabaret a fermé après des inondations et les élèves ont été contraints de chercher une autre école pour poursuivre leurs études.
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« Quand il pleuvait, on s'attendait toujours au pire », raconte Rose Marie Fleurinord. « Un jour, quand la pluie est arrivée, je me suis précipitée pour aider mon voisin dont la maison était inondée, puis la communauté est venue à mon secours, mais j'ai tout perdu. En tant que communauté, nous savions ce que nous devions faire pour arrêter les inondations, nous n'avions tout simplement pas l'argent pour le faire ».
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La solution a été de construire des structures qui contrôlaient le débit de l'eau et prévenaient les inondations. Le PAM a soutenu les travaux de réhabilitation dans le cadre d'un programme d'assistance. Rose Senoviala Désir, du PAM, affirme que l'école et les maisons sont désormais mieux protégées, ajoutant que « les gens peuvent désormais cultiver des terres sur des parcelles qui étaient régulièrement inondées ».
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A quelques kilomètres de là, dans les collines du village de Troissel, la communauté a travaillé avec l'appui du Ministère des Travaux Publics et du PAM pour construire une route qui les a reliées pour la première fois aux marchés locaux ainsi qu'aux établissements de santé et aux écoles.
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« Nous avons tous travaillé et été payés pour déblayer et creuser afin de construire cette route », raconte Jean Ronel Saint-Preux. Les familles peuvent désormais se déplacer pour vendre des marchandises au marché, passant 40 minutes aller-retour en moto au lieu des sept heures nécessaires pour marcher dans le passé. Beaucoup ont économisé de l'argent dans la coopérative de crédit mise en place dans le cadre du projet de réhabilitation de la route.