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Les travailleurs migrants à Beyrouth se sont retrouvés « sans ressources et avec un besoin urgent d'assistance » à la suite de la pandémie de Covid-19 et de l'explosion dévastatrice qui a détruit une grande partie de la zone portuaire de la capitale libanaise.
Agnes, de Sierra Leone, une employée de maison, dit qu'elle a été « expulsée » de la maison dans laquelle elle travaillait et « laissée sans travail » après le déclenchement de la pandémie.
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On estime à 400.000 le nombre de travailleurs migrants au Liban. Faruk, du Bangladesh, a également perdu son gagne-pain en tant que journalier, en raison du confinement lié à la Covid-19. Il a contracté des emprunts auprès de sa famille pour payer ses frais de subsistance.
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De nombreux migrants tentent de rentrer chez eux. La KényaneTeresa, qui séjourne dans une tente, dit qu'entre-temps, ses compatriotes se soutiennent mutuellement lorsqu'ils sont confrontés à des difficultés financières, à des abus ou à d'autres formes d’indignités.
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Beaucoup rentrent chez eux, comme Natalie qui est venue au Liban pour gagner de l’argent pour payer l’éducation de son frère. Elle a quitté ses employeurs après qu'ils sont devenus violents envers elle. Elle dormait dans la rue jusqu'à ce qu'une organisation locale lui apporte de l’aide pour retourner au Kenya.
Tous les noms sont des pseudonymes, pour protéger l'identité des migrants interrogés.