Alors que les tensions s’aggravent dans la région du Moyen-Orient, la situation critique du Yémen est de plus en plus liée à une dynamique géopolitique plus large, a déclaré lundi l’Envoyé spécial de l’ONU pour ce pays.
Les tensions au large du Yémen affectent l’acheminement des produits de première nécessité dans ce pays ravagé par près d’une décennie de guerre, risquant d’exacerber l’une des pires crises humanitaires au monde, a averti lundi une agence des pour l’alimentation, appelant à des efforts immédiats pour désamorcer les tensions et faciliter le flux ininterrompu des approvisionnements alimentaires commerciaux et humanitaires dans ce pays situé à la pointe sud-ouest de la péninsule arabique.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Yémen, jeudi, deux hauts responsables de l’ONU ont souligné la nécessité d’un cessez-le-feu, d’une désescalade et de la reprise du processus politique inclusif.
Les ondes de choc provoquées par la guerre à Gaza continuent de se répercuter dans toute la région du Moyen-Orient, la situation au Yémen étant bien plus complexe qu'elle ne l'était il y a quelques mois, a déclaré mercredi l'Envoyé spécial des Nations Unies pour ce pays.
Réagissant aux frappes aériennes américaines et britanniques contre les houthistes au Yémen dans la nuit de jeudi à vendredi, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à ne pas aggraver la situation en mer Rouge et dans la région au sens large.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé une pause des distributions de nourriture dans les zones du Yémen sous le contrôle des autorités basées à Sana'a, en raison d'un financement limité et de l'absence d'accord avec les autorités dans le cadre d'un programme plus restreint aligné aux ressources disponibles pour les familles les plus nécessiteuses.
L'ONU a lancé mardi un nouvel appel à la libération immédiate de deux membres de son personnel détenus au Yémen depuis plus de deux ans par le mouvement Ansar Allah (appelé aussi Houthis) dans la capitale Sanaa.
Les communautés du Yémen, un pays ravagé par près de neuf ans de guerre, sont les victimes de l’une des pires crises humanitaires au monde.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dite préoccupée, jeudi, par l’augmentation des cas de rougeole et de rubéole chez les enfants au Yémen.
Durant une grande partie de sa vie dans l'ouest du Yémen, Nabila a éprouvé un sentiment de prédestination défavorable.
