Couverture spéciale de la COP26

La réunion annuelle des Nations Unies sur le changement climatique à Bonn, en Allemagne, a débuté lundi avec pour objectif de préparer la prochaine Conférence sur le climat, la COP27, qui doit avoir lieu à Charm-el-Cheikh, en Egypte, en novembre prochain.

Le permafrost (ou pergélisol) est en train de fondre, et les communautés autochtones de l'Arctique et les scientifiques du monde entier disent qu'il est grand temps que la disparition alarmante de ce sous-sol gelé en permanence reçoive l'attention mondiale - et la recherche spécialisée - qu'elle mérite.

Cette année, un nouveau flot continu de rapports soutenus par les Nations Unies a renforcé un message brutal : le changement climatique causé par les êtres humains est une menace urgente, voire existentielle, pour la vie sur Terre.

Après avoir prolongé d'un jour supplémentaire les négociations sur le climat de la COP26, près de 200 pays réunis à Glasgow, en Écosse, ont adopté samedi un document final qui, selon le Secrétaire général de l'ONU, reflète les intérêts, les contradictions et l'état de la volonté politique dans le monde aujourd'hui.

Alors que le temps presse au dernier jour de la COP26, le sommet des Nations Unies sur le climat à Glasgow, les dirigeants et les négociateurs s’efforcent de parvenir à un accord qui pourrait épargner au monde un réchauffement climatique catastrophique.

Les gouvernements doivent faire preuve de l'ambition nécessaire en matière d'atténuation, d'adaptation et de financement de manière équilibrée, et ils ne peuvent pas se contenter du « plus petit dénominateur commun », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies à Glasgow, où des négociations cruciales sur le climat sont dans la dernière ligne droite.