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FAO : investir dans la transformation agricole au Burkina Faso

FAO : investir dans la transformation agricole au Burkina Faso

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Au Burkina Faso, le nombre de personnes qui souffrent de la faim a quasiment triplé par rapport à 2019, en raison de l'intensification des conflits, des déplacements de populations et des effets de la Covid-19 sur l'emploi et l'accès aux denrées alimentaires. Il est donc important de transformer l’agriculture.

Le programme de suivi et d'analyse des politiques agricoles et alimentaires de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a défini des priorités en matière de dépenses publiques pour la transformation agricole.

Ainsi, une augmentation des dépenses dans l'agriculture pour atteindre l'objectif de Maputo, objectif à l'échelle de l'Union africaine d'allouer 10% de toutes les dépenses à l'alimentation et à l'agriculture d'ici 2025, entraînerait des rendements plus élevés pour le maïs, de l'ordre de 30%, et pour le riz, de l'ordre de 40%.

La diversification des dépenses sur d'autres cultures telles que la production de mil, de sorgho, de haricots et de sésame et les dépenses d'infrastructure rurale ont aussi le potentiel de stimuler la transformation agricole et les revenus des ménages ruraux. Une augmentation des dépenses aiderait enfin à passer d'une agriculture de subsistance à une agriculture plus commerciale, en particulier pour les ménages agricoles.

Interviews : 

- Thibault Meilland, Analyste des politiques à la FAO

- Jean Baptiste Koadima, Ingénieur statisticien, Economiste au ministère de l’Agriculture, et co-auteur de l’étude du Burkina Faso  

Audio Credit
ONU Info/Florence Westergard
Durée audio
16'17"
Crédit Photo
OCHA/Otto Bakano