Procès Al-Mahdi: réactions à une première juridique
Cette semaine, Escale se penche sur les réactions à l’affaire d’Ahmad Al-Mahdi, condamné le mois dernier à neuf ans d’incarcération par la CPI pour avoir détruit le patrimoine culturel du Mali.
Le 27 septembre, la chambre de première instance de la CPI a reconnu Ahmad Al Mahdi coupable du crime de guerre consistant à avoir dirigé intentionnellement, entre juin et juillet 2012, des attaques contre des bâtiments à caractère religieux et historique, y compris neuf mausolées et une mosquée à Tombouctou au Mali.
Pour l’UNESCO le verdict rendu dans l’affaire Al-Mahdi est historique car il marque la fin de l’impunité pour la destruction de biens culturels, et sa Directrice générale, Irina Bokova souligne aussi l’importance que revêtent l’éducation et l’appréciation de l’histoire pour combattre l’extrémisme.
Mais pour de nombreux acteurs sur le terrain, il importe aussi que la justice internationale s’attaque également aux cas les plus emblématiques du conflit au Mali.
_Interviews par Radio Mikado : Lassane Cisse, Directeur national du Patrimoine culturel du Mali
Abdoulaye Toure, Coordonnateur régional des victimes de Tombouctou
Salif Fofana, Directeur du bureau d’Amnesty International au Mali
Lazare Eloundou, Directeur du bureau de l’UNESCO au Mali
_Interview par la Radio des Nations Unies : Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, propos recueillis par Isabelle Dupuis
_Extrait sonore : Fadi El Abdallah, Porte - parole de la CPI
_ Présentation, production et mixage: Isabelle Dupuis
_Prise de son : Carlos Macias