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Coup de projecteur sur l’avenir de la Justice internationale avec Serge Brammertz

Coup de projecteur sur l’avenir de la Justice internationale avec Serge Brammertz

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Cette semaine dans Escale le Procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Serge Brammertz, revient sur la récente réunion annuelle des Procureurs qui s’est tenue au Jackson Center à Chautuaqua, dans l’État de New York.

Ce rendez-vous annuel est l’occasion pour tous les anciens et actuels Procureurs des juridictions internationales, qui ont l’habitude de travailler de façon isolée, d’échanger leurs expériences. A la fin de chaque réunion, les Procureurs réunis expriment leurs soucis et souhaits par rapport à la situation actuelle à travers une « Déclaration de Chautauqua ».

Cette année, confrontés à un monde qui n’a jamais connu autant de conflits, où le nombre de victimes civiles a considérablement augmenté, et où le nombre de réfugiés et de déplacés est le plus élevé depuis la deuxième guerre mondiale, les Procureurs ont lancé un appel pour mettre fin à la l’impunité et veiller à ce que ceux qui commettent ces crimes soient traduits devant la justice.

Serge Brammertz explique les principes d’absence d’immunité pour qui que ce soit établis par le Tribunal de Nuremberg et renforcé par les tribunaux de la justice internationale moderne, tels les Tribunaux pour l’ex-Yugoslavie et celui pour le Rwanda.

Le Procureur du Tribunal international pénal pour l’ex-Yougoslavie revient sur les travaux et défis de son Tribunal. Aussi, à l’approche de la fermeture des Tribunaux adhoc et hybrides, le Procureur estime qu’il faut appuyer le travail de la Cour pénale internationale et qu’il reviendra surtout aux États nations de rendre justice au niveau national.

Interview

Serge Brammertz, Procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie

Interview : Jean-Pierre Amisi Ramazani

Presentation, production, mixage : Cristina Silveiro

Collaboration : Florence Westergard

Crédit Photo
ONU/Mark Garten