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Liban/Syrie : l'Envoyé spécial de l'ONU optimiste quant à l'issue de sa mission

Liban/Syrie : l'Envoyé spécial de l'ONU optimiste quant à l'issue de sa mission

Terje Roed-Larsen
L'ancien envoyé de l'ONU pour le Moyen-Orient, récemment chargé de la question des «troupes étrangères» au Liban a poursuivi aujourd'hui sa tournée en Syrie et au Liban avec un entretien avec le Président libanais, Emile Lahoud, auquel il a transmis un message du Secrétaire général.

Terje Roed-Larsen, Représentant spécial du Secrétaire général pour la mise en oeuvre de la résolution1559 (2004) du Conseil de sécurité a poursuivi aujourd'hui sa visite en Syrie et au Liban entamée le 5 février dernier, a annoncé le porte-parole du Secrétaire général, Fred Eckhard, lors de son point quotidien avec la presse, au Siège de l'ONU à New York.

L'envoyé de l'ONU « s'est entretenu aujourd'hui à Beyrouth avec le Président du Liban, Emile Lahoud, auquel il a transmis une lettre du Secrétaire général concernant la mise en oeuvre de la résolution.

Terje Roed-Larsen s'est également entretenu avec le Premier Ministre Omar Karami, le Vice Premier-Ministre Issam Farès, le Ministre des affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, le Président du Parlement libanais, Nabih Berri, et d'autres hauts représentants du gouvernement.

« Les discussions de l'Envoyé spécial se sont tenues dans un esprit de dialogue et de coopération, et il s'est déclaré confiant que des résultats positifs pourraient être attendus à l'issue de sa mission ».

M. Roed-Larsen se trouvait hier et avant-hier à Damas, capitale de la Syrie, pour des entretiens avec le Ministre syrien des affaires étrangères, Farouk al Shara, et son adjoint, Wald Muallen.

Le porte-parole a précisé qu'un rapport de l'Envoyé spécial devrait être présenté au Conseil de sécurité en avril prochain.

La résolution1559 (2004) du Conseil de sécurité « demande instamment à toutes les forces étrangères qui y sont encore de se retirer du Liban », « demande que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées » et « soutient l'extension du contrôle exercé par le Gouvernement libanais à l'ensemble du territoire du pays ».

Ces dispositions visent la Syrie qui maintient des troupes sur le territoire du Liban depuis son intervention lors de la guerre civile, en 1976, ainsi que le Hezbollah - que la Syrie est accusée de soutenir – qui se trouve présent au Sud-Liban, où le Gouvernement libanais refuse de déployer son armée nationale.