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Tsunami : l'Assemblée générale appelle à rester mobilisé

Tsunami : l'Assemblée générale appelle à rester mobilisé

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Dans une résolution adoptée aujourd'hui, l'Assemblée générale a invité la communauté internationale à rester mobilisée pour la reconstruction des pays de l'océan Indien dévastés par les raz-de-marée du 26 décembre dernier. Elle a également prié le Secrétaire général de nommer un représentant spécial chargé d'entretenir la mobilisation.

L'Assemblée générale a salué l'élan de solidarité qui s'est manifesté dans le monde entier après la catastrophe du 26 décembre dernier, ainsi que le rôle moteur joué par les États touchés, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et les Nations Unies, dans une résolution intitulée « Renforcement des secours d'urgence, du relèvement, de la reconstruction et de la prévention des raz-de-marée dans l'océan Indien » et adoptée aujourd'hui par consensus.

Elle a cependant insisté sur la nécessité pour les donateurs de tenir leurs promesses et de maintenir, au-delà des secours d'urgence, la volonté politique d'assurer la reconstruction à moyen et à long terme.

Par cette résolution, l'Assemblée a d'ailleurs prié le Secrétaire général de nommer un représentant spécial chargé d'entretenir la mobilisation.

Dans une allocution prononcée hier à l'Assemblée générale, le Secrétaire général avait annoncé qu'il allait nommer d'ici à la fin de la semaine « un Envoyé spécial pour la reconstruction et l'aide à apporter aux pays touchés par la catastrophe » (votre notre dépêche du mardi 18 janvier).

L'Assemblée a par ailleurs apporté son soutien à la mise en place d'urgence d'un système d'alerte rapide des raz-de-marée dans l'océan Indien et en Asie du Sud-Est. Elle s'est félicitée de la décision prise par l'ASEAN de créer des mécanismes régionaux de prévention et d'atténuation des catastrophes et a souligné à cet égard l'importance de l'éducation et de la sensibilisation du public.

« On ne peut pas rester les bras croisés à attendre la prochaine catastrophe, alors que la technologie existe pour atténuer les effets de telles tragédies », a lancé aujourd'hui, au cours du débat de l'Assemblée général, le représentant du Qatar.

Son homologue de Maurice a estimé qu'outre le tsunami, les cyclones et les ouragans de ces derniers mois avaient montré la vulnérabilité d'un nombre croissant de pays, notamment les petits États insulaires en développement (pour les autres interventions voir le communiqué de presse du Service d'information des Nations Unies).

Réunis depuis hier à Kobe, pour une Conférence mondiale sur la prévention des risques liés aux catastrophes naturelles, les experts des Nations Unies ont décidé aujourd'hui de créer « un système mondial d'alerte aux catastrophes naturelles afin de réduire leur impact sur les populations » (voir notre dépêche du 19 janvier).