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Les préoccupations des petits Etats insulaires pertinentes pour le monde entier, estime Kofi Annan

Les préoccupations des petits Etats insulaires pertinentes pour le monde entier, estime Kofi Annan

Dans une allocution prononcée lors de la Conférence de Maurice sur les petits Etats insulaires, le Secrétaire général, a espéré qu'elle donnerait l'occasion de faire avancer leur programme, notamment quant aux risques liés aux catastrophes naturelles, à l'isolement des marchés mondiaux et aux coûts élevés de l'énergie et des transports.

« La voix de l'Alliance des petits Etats insulaires a une portée de plus en plus vaste dans l'arène internationale », créant et préservant « un sens de la solidarité qui se répand sur le globe » et qui « représente un segment assez important de l'humanité », a déclaré le Secrétaire général dans une allocation prononcée aujourd'hui à Port-Louis, capitale de l'île Maurice, où il participe à Conférence internationale sur les petits Etats insulaires, qui marque les dix ans du Programme de la Barbade.

« Au Sommet de Rio, à celui de la Barbade et à celui de Johannesburg, vous avez projeté avec succès les besoins et les aspirations de vos peuples. Ici, à Maurice, vous avez l'opportunité de faire avancer de manière significative l'agenda des petits Etats insulaires », a fait remarquer le Secrétaire général, exprimant l'espoir que les Etats présents s'engageraient à prendre en considération le rapport sur les menaces, les défis et le changement du Groupe de personnalités de haut niveau, lors de la prochaine session de l'Assemblée générale.

« Avant même la catastrophe du tsunami, cette réunion s'annonçait cruciale. Conséquence de cette terrible catastrophe, aujourd'hui, nous pouvons voir clairement non seulement les défis que doivent affronter les petits Etats insulaires mais aussi leur pertinence pour le monde entier », a indiqué le Secrétaire général.

« La liste des défis est longue. Elle comprend des questions familières comme les risques liés aux catastrophes naturelles, l'isolement des marchés de la mondialisation, les coûts élevés de l'énergie et des transports. Plus récemment, d'autres questions sont venues s'ajouter à la liste comme les conséquences du changement climatique, la propagation du VIH/sida, la menace du terrorisme et le potentiel des technologies de l'information et de la communication », a-t-il expliqué.

La Conférence internationale de Maurice sur les petits Etat insulaires en développement s'est ouverte lundi 10 janvier, par l'intervention de son président qui avait déploré l'échec du « Programme de la Barbade », adopté il y a dix ans pour pallier les faiblesses et favoriser le développement des petits Etats insulaires (voir notre dépêche du 11 janvier 2005).

Hier, la conférence a été l'occasion de débattre non seulement du rôle du commerce dans le développement et de celui de la culture mais aussi des défis sociaux qui se présentent aux économies des petits Etats insulaires en développement (PIED) (voir le communiqué qui rend compte de cette réunion).