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La « campagne de calomnie » contre Kofi Annan condamnée par l'Union africaine

La « campagne de calomnie » contre Kofi Annan condamnée par l'Union africaine

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L'Union africaine a défendu aujourd'hui le Secrétaire général, condamnant une « campagne de calomnie orchestrée » à son encontre et réaffirmant « son intégrité et sa capacité » à poursuivre son mandat à la tête de l'ONU jusqu'à son terme.

L'Union africaine a défendu aujourd'hui le Secrétaire général, condamnant une « campagne de calomnie orchestrée » à son encontre et réaffirmant son « intégrité » et sa « capacité » à poursuivre son mandat à la tête de l'ONU jusqu'à son terme.

Le Conseil exécutif de l'Union africaine « note avec une grande préoccupation la campagne de calomnie orchestrée contre le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan », indique un communiqué de l'Union africaine publié aujourd'hui, à l'occasion de sa sixième session extraordinaire qui se tient à Addis Abeba, en Ethiopie.

« Le Conseil exécutif de l'Union africaine exprime sa confiance inébranlable dans le Secrétaire général de l'ONU, qui a constamment fait preuve d'un grand engagement envers les idéaux des Nations Unies et qui a montré sa détermination à la repositionner dans le cadre de la mondialisation, dans laquelle le multilatéralisme devrait être fondé sur la responsabilité partagée et sur une gestion conjointe des affaires du monde », note le communiqué.

L'Union africaine réitère par ailleurs sa conviction dans « l'intégrité et la capacité » du Secrétaire général à poursuivre son mandat à la tête de l'ONU jusqu'à son terme.

Interrogé aujourd'hui par un membre de la presse sur les appels à sa démission, Kofi Annan a rappelé qu'il avait beaucoup de travail et qu'il allait le poursuivre. « Nous avons un programme très important l'année prochaine, pour tenter de réformer cette Organisation. Nous allons donc continuer », a-t-il déclaré.

Cette manifestation de soutien de la part de l'Union africaine fait suite à de nombreuses prises de positions exprimées par le personnel de l'ONU (voir notre dépêche du 1er décembre) ainsi que par les ambassadeurs de la France et de l'Allemagne (voir notre dépêche du 2 décembre 2004), par le Président du Conseil de sécurité, l'ambassadeur de l'Algérie, par l'ambassadeur de l'Espagne et en dernier lieu par l'ambassadeur des Pays-Bas (voir la retransmission de son intervention, vendredi 3 décembre).