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Kofi Annan attend d'en savoir plus sur la Conférence sur l'Iraq

Kofi Annan attend d'en savoir plus sur la Conférence sur l'Iraq

Kofi Annan s'adresse à la presse
Interrogé par la presse à la suite de sa rencontre informelle sur le Myanmar, Kofi Annan a indiqué attendre de disposer de plus d'éléments avant de décider d'assister à la Conférence sur l'Iraq qui pourrait avoir lieu en Egypte, selon l'annonce faite aujourd'hui par le Secrétaire d'Etat américain Colin Powell.

« Nous sommes en train d'examiner mon calendrier et de discuter de la question », a répondu le Secrétaire général qui a ajouté qu'il « attendait ».

« Comme vous le savez, la proposition vient juste d'être faite et les dates et l'ordre du jour [de la Conférence] sont encore en discussions. »

« J'ai parlé au ministre des Affaires étrangères et également au Secrétaire d'Etat Colin Powell. Les discussions sont encore en cours en ce qui concerne son ordre du jour et, dans quelque chose comme une semaine, nous aurons une idée plus claire de ce qui va y être discuté », a-t-il ajouté.

Sur la question de savoir si l'ONU allait accroître sa présence en Iraq, le Secrétaire général a commencé par insister sur le fait que l'Organisation « était présente en Iraq. » Il a toutefois ajouté qu'il était possible, en fonction de l'évolution de la situation, qu'il « soit nécessaire d'envoyer plus de monde. Comme je l'ai déjà indiqué, cela dépend de la capacité des forces multinationales de nous protéger et des circonstances. »

Le Secrétaire général sortait de consultations informelles sur la situation au Myanmar à laquelle participait « un groupe de nations intéressées » ainsi que la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), selon les précisions apportées par le porte-parole, Fred Eckhard, lors de sa rencontre quotidienne avec la presse.

Une des questions abordées lors de cette réunion a été la situation d'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix et dirigeante du parti en faveur de la démocratie au Myanmar, a confirmé Kofi Annan en réponse aux questions. « Nous aimerions tous qu'elle soit remise en liberté », a-t-il déclaré, ajoutant que la discussion avait été fructueuse et que la coopération des participants allait se poursuivre.

« Nos rôles sont à l'évidence différents et complémentaires », a ajouté le Secrétaire général qui a précisé que l'influence respective de chaque pays allait être utilisée de façon à tenter de faire avancer le processus.

Les Etats membres qui participaient à cette réunion étaient l'Australie, les Etats-Unis, la France, l'Indonésie, le Japon, la Malaisie, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam, a précisé Fred Eckhard.

Par ailleurs, le ministre au Cabinet du Premier Ministre du Myanmar U Tin Winn, s'est exprimé aujourd'hui devant l'Assemblée générale.