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L'ONU lance un appel à l'aide internationale en faveur du Bangladesh inondé

L'ONU lance un appel à l'aide internationale en faveur du Bangladesh inondé

Inondations au Bangladesh
Pour répondre aux besoins les plus urgents créés par l'une des pires inondations que le Bangladesh ait connue, l'ONU lance aujourd'hui un appel aux donateurs internationaux d'un montant de 210 millions de dollars.

Cela fait plus d'un mois cette année que les inondations submergent une bonne partie du pays, indique aujourd'hui un communiqué émanant du Coordonnateur Résident de l'ONU au Bangladesh, Jorgen Lissner (voir également notre dépêche d'hier).

« Les très pauvres sont particulièrement menacés dans la mesure où leurs réserves de nourriture sont épuisées et leurs biens engloutis ou vendus pour survivre », indique Jorgen Lissner qui ajoute que cet argent est nécessaire pour reconstruire les fermes, les villages et les commerces.

« C'est un moment particulièrement difficile pour les très pauvres dont un grand nombre se débattait déjà avant le désastre pour ne pas sombrer dans l'extrême pauvreté », insiste-t-il.

Grâce à l'Appel lancé aujourd'hui, l'ONU espère lever assez de fonds pour aider, pendant les six prochains mois, les plus démunis se trouvant dans les secteurs les plus sévèrement inondés à se procurer de l'eau potable, de la nourriture, des abris et à trouver des sources de revenus.

Le plan élaboré par l'ONU prévoit de fournir des semences, des alevins et des instruments agricoles aux agriculteurs tandis qu'à d'autres corporations comme les tisserands et les boutiquiers, elle apportera l'aide nécessaire pour qu'ils retrouvent leur capital englouti.

Simultanément, des projets de reconstruction intensive d'infrastructures, créateurs de millions d'emplois, sont planifiés en collaboration avec le gouvernement. Ils contribueront à la reconstruction de certains systèmes de communications et de transport.

« La population du Bangladesh est extraordinairement résistante et pleine de ressources, s'efforçant de faire ce qu'elle peut avec ses propres moyens mais ces moyens sont souvent bien maigres », indique Jorgen Lissner, qui exhorte la communauté internationale de faire preuve de solidarité à l'égard des Bangladeshi.