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Changements climatiques : l&#39Amérique et les Caraïbes doivent jouer un rôle clé dans les négociations internationales

Changements climatiques : l&#39Amérique et les Caraïbes doivent jouer un rôle clé dans les négociations internationales

Les pays d&#39Amérique latine et des Caraïbes joueront un rôle clé dans l&#39élaboration d&#39un accord international sur les changements climatiques après 2012, et ils devraient aussi figurer au nombre des premiers bénéficiaires, a déclaré aujourd&#39hui Yvo de Boer, le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, lors de la 16ème réunion du Forum des Ministres de la région.

« Pendant la phase initiale des négociations internationales sur les changements climatiques, il faut insister sur l'élaboration de mécanismes qui puissent appuyer et promouvoir les initiatives des pays en développement, en particulier ceux de votre région », a affirmé Yvo de Boer devant les ministres d'Amérique latine et des Caraïbes, réunis en République dominicaine par le Secrétaire pour l'environnement et les ressources naturelles et le Bureau régional du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

Le communiqué de la CCNUCC publié aujourd'hui à Saint-Domingue rappelle que lors de la Conférence de Bali sur les changements climatiques en décembre, les 192 États parties à la Convention-cadre ont convenu d'entamer des négociations sur un nouvel accord pour accroître l'action internationale après 2012, date à laquelle expire le Protocole de Kyoto.

L'Amérique latine et les Caraïbes constituent une région particulièrement vulnérable aux conséquences des changements climatiques, alors qu'elle n'est responsable que de 5% des émissions mondiales de carbone, a rappelé Yvo de Boer, qui plaide pour un développement du marché de carbone, notamment le Mécanisme de développement propre, qui appuie le développement durable et l'adaptation aux pays en développement.

Mais l'adoption d'instruments financiers et techniques sera nécessaire, a-t-il averti, car le marché ne peut assurer ni la juste répartition géographique, ni le soutien financier pour adopter des mesures coûteuses, ni des politiques nationales efficaces.