« Nous partageons une profonde préoccupation à l'égard de la poursuite de la crise politique au Liban et réitérons notre appel à la tenu sans conditions préalables d'élections présidentielles, sans plus attendre », ont affirmé aujourd'hui les représentants de l'Egypte, de la France, de l'Italie, de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, de l'Espagne, des Emirats arabes unis, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de la présidence de l'Union européenne, de la Commission européenne, ainsi que le Haut Représentant et secrétaire général du Conseil européen, sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

« A cet égard, nous appelons à ce que le parlement soit autorisé à se réunir immédiatement afin d'exercer son devoir au regard de la Constitution », poursuit la déclaration.

« Nous insistons sur le fait que les puissances extérieures doivent agir dans le respect des résolutions du Conseil de sécurité, qui s'imposent aux termes du droit international à tous les Etats Membres, et sur le fait qu'elles doivent pleinement respecter la Constitution libanaise et ses institutions démocratiques ».

Les États et représentants signataires ont par ailleurs condamné avec fermeté « la série d'assassinats politiques et de tentatives d'assassinat que le Liban a subies depuis octobre 2004, y compris l'assassinat le 12 décembre du brigadier général François al-Hajj ».

« Ces actes de terrorisme constituent une attaque directe contre les symboles et les institutions de la souveraineté du Liban et sont à ce titre inacceptables et moralement ignobles », affirment-ils.

Les signataires soulignent par ailleurs leur soutien au gouvernement démocratiquement élu du Liban, ainsi que les forces armées libanaises.