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Ban Ki-moon : Annapolis, renouveau du processus de paix au Moyen-Orient

Ban Ki-moon : Annapolis, renouveau du processus de paix au Moyen-Orient

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La conférence d&#39Annapolis ouvre 'un renouveau pour le processus de paix au Moyen-Orient', a déclaré aujourd&#39hui le Secrétaire général de l&#39ONU, Ban Ki-moon, qui a réitéré l&#39engagement de l&#39ONU envers les efforts de paix israélo-palestiniens.

« Depuis 60 ans, l'ONU fournit le cadre général pour la paix, d'abord dans le plan de partition, puis dans les résolutions du Conseil de sécurité 242, 338, 1397 et 1515. Aujourd'hui, l'ONU a peu d'autres priorités plus grandes que d'être témoin du règlement de ce conflit », a déclaré le Secrétaire général en présence du président des Etats-Unis, George W. Bush, du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et du Premier ministre d'Israël, Ehud Olmert.

Le Secrétaire général a plaidé pour l'abandon des « approches fragmentaires » et pour un « traitement de tous les aspects du conflit ».

« Tout d'abord, les négociations sur le statut final doivent commencer sérieusement et traiter de toutes les questions, notamment celle de Jérusalem, des réfugiés, des frontières, des colonies, de la sécurité et de l'eau. Les grandes lignes des solutions à ces questions sont claires. Il n'y a pas de raison qu'elles ne soient pas réglées en 2008 », a souligné le Secrétaire général.

« Deuxièmement, il faut aider l'Autorité palestinienne à reconstruire, à réformer et à fonctionner », a dit Ban Ki-moon, qui a engagé le Premier ministre Fayyad à poursuivre les actions déjà entamées.

Il a aussi souhaité un « renversement du sentiment croissant de désespoir ».

Ban Ki-moon a souligné que « la population de Gaza avait souffert plus que tout autre du conflit et de la pauvreté ».

« L'aide humanitaire ne peut pas se substituer à une économie en état de marche », a-t-il dit, engageant aussi à « agir au niveau politique pour restaurer l'unité de Gaza et de la Cisjordanie sous la juridiction légitime de l'Autorité palestinienne ».

« Espérons aussi que la réunion d'aujourd'hui augure d'un relâchement des tensions régionales et ouvre la porte à la recherche d'une paix globale. Je suis fermement engagé envers l'établissement de la paix entre Israël et tous ses voisins arabes, notamment le Liban et la Syrie », a affirmé Ban Ki-moon.

Selon les informations parues dans la presse, les deux parties ont adopté aujourd'hui une déclaration commune dans laquelle elles s'engagent à ouvrir des négociations suivies sur toutes les questions en suspens dans le but de parvenir à la conclusion d'un traité de paix d'ici à la fin de l'année 2008.

La conférence organisée à Annapolis, l'école navale militaire américaine dans l'Etat du Maryland, non loin de Washington, était convoquée à l'initiative des Etats-Unis, en présence de plusieurs représentants de pays arabes, dont l'Arabie saoudite et la Syrie.