« Les Nations Unies et leurs partenaires oeuvrent à répondre aux besoins humanitaires les plus pressants des populations civiles affectées par le conflit », a déclaré Ban Ki-moon dans un message transmis aujourd'hui. « Toutefois, la persistance de l'insécurité complique leurs efforts », a-t-il ajouté.

En conséquence, le Secrétaire général a demandé à toutes les parties de respecter le droit international humanitaire et d'accorder aux travailleurs humanitaires un accès « illimité » aux populations civiles touchées par le conflit.

Il s'est dit « profondément préoccupé » par l'augmentation des souffrances infligées aux populations civiles dans la province du Nord, résultant des combats opposant les Forces gouvernementales, les troupes dissidentes, les milices armées ainsi que les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Il a appelé tous les dissidents à rejoindre immédiatement le processus de « brassage », c'est-à-dire l'intégration dans l'armée nationale congolaise.

La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a, elle, demandé aux autorités congolaises de poursuivre les auteurs présumés des viols, dont le nombre de diminue pas, a déclaré la porte-parole du Secrétaire général lors du point de presse aujourd'hui à New York.

Il s'agit en majorité de viols de femmes commis par des hommes armés, et la Mission a rappelé sa disposition à aider les autorités judiciaires et à encourager l'application de la loi afin de poursuivre et de punir les auteurs de ces crimes.