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L&#39Iraq appelle à une mobilisation mondiale contre le terrorisme

L&#39Iraq appelle à une mobilisation mondiale contre le terrorisme

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« L&#39Iraq, qui porte le plus lourd fardeau face au terrorisme, appelle les nations du monde à s&#39unir dans ses efforts » pour lutter contre ce fléau, a déclaré aujourd&#39hui le Premier ministre iraquien, qui a souhaité que son pays s&#39ouvre à « tous les pays ».

« Le nouvel Iraq qui vit l'expérience d'une jeune démocratie, est gouverné par des institutions constitutionnelles, où la liberté d'opinion, de croyance et d'expression de tous est respectée. Cet Iraq ne renoncera pas à son choix démocratique pour lequel notre peuple a payé un prix très élevé. Cette position nécessite le soutien et la coopération des nations du monde, afin que l'Iraq puisse construire un Etat moderne qui garantisse la justice, l'égalité, et le respect du pluralisme religieux, intellectuel, sectaire et ethnique », a déclaré Nuri Kamel Al-Maliki, Premier ministre de la République d'Iraq, lors du débat général à l'ONU.

Ce dernier a estimé que le mouvement de réconciliation avait fait des progrès dans son pays.

« Nous vous affirmons que les actes de violence sectaire en Iraq ne viennent pas des composantes de la société iraquienne mais d'extrémistes et de fanatiques », a-t-il dit, estimant avoir « réduit ce problème de façon importante ».

Le Premier ministre iraquien a souhaité prendre le contrôle le plus vite possible de la responsabilité de la sécurité de son pays des forces multinationales. Il a annoncé le vote d'un budget de 42 milliards de dollars pour la reconstruction et une nouvelle proposition de loi sur la distribution équitable des richesses, notamment du pétrole.

« Un Iraq stable et sûr sera dans l'intérêt de la région et du monde », a-t-il dit, prévenant ses voisins de ce que le « flux continu d'armes, d'argent, de candidats au suicide et la multiplication des 'fatwas' incitant au meurtre et à la haine ne pourraient avoir que des conséquences désastreuses pour les peuples de la région et du monde ».

« Il n'est pas dans leur intérêt d'avoir un Iraq faible », a-t-il dit.

Le Premier ministre a estimé que l'Iraq d'aujourd'hui pouvait devenir « une plateforme pour la coopération économique régionale et internationale ».

« Nous affirmons aussi notre sincère désir d'établir les meilleures relations possibles avec la communauté internationale. Nous pensons que l'Iraq a besoin de s'ouvrir à tous les pays, en profitant de l'expérience d'autres démocraties », a-t-il déclaré.

Nuri Al-Maliki a affirmé que l'Iraq « se souviendrait des pays qui ont fait un sacrifice » « pour faire tomber le régime dictatorial », ainsi que « ceux qui l'auront aidé lors de la période de transition vers un régime démocratique, pluraliste et fédéral ».

« Nous espérons que les Nations Unies pourront mobiliser leurs activités en Iraq », a-t-il enfin lancé.

Le Premier ministre a participé samedi dernier à une réunion de haut niveau sur l'Iraq, à l'invitation du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon (dépêche du 22.09.2007).