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George W. Bush propose d&#39agir &#39ensemble&#39 contre le fléau des pandémies, du climat et des armes de destruction massive

George W. Bush propose d&#39agir &#39ensemble&#39 contre le fléau des pandémies, du climat et des armes de destruction massive

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Annonçant de nouvelles sanctions contre le Myanmar, le président des Etats-Unis George W. Bush a axé une partie de son allocution à l&#39Assemblée générale sur la réduction des barrières commerciales pour lutter contre la pauvreté, défendant une action commune pour lutter contre la prolifération des armes de destruction massive, les pandémies et les changements climatiques.

« Ensemble, nous nous préparons à lutter contre des pandémies causant des souffrances à l'échelle mondiale » a déclaré George W. Bush lors de son allocution d'aujourd'hui au débat de haut niveau de l'Assemblée générale.

Il a annoncé sur ce point le doublement des fonds alloués par les Etats-Unis à la lutte contre le sida, qui passeront à 30 milliards de dollars.

« Ensemble, nous agissons pour arrêter la prolifération des armes de destruction massive ».

« Et ensemble nous affrontons les défis de la sécurité énergétique, de la qualité de l'environnement et des changements climatiques », a-t-il dit, saluant « les discussions sur les changements climatiques menés par le Secrétaire général hier soir », et se félicitant de la perspective de la réunion qu'il a convoquée avec les représentants des principales économies mondiales cette semaine » (dépêche du 24.09.2007).

« A long terme, le meilleur moyen de sortir les gens de la pauvreté passe par le commerce et l'investissement. Une nation ouverte au commerce avec le monde peut tirer des bénéfices économiques qui dépassent largement ce qu'ils pourraient obtenir par l'aide internationale », a souligné George W. Bush.

Ce dernier a rappelé « l'opportunité historique » que représente la conclusion du cycle de négociations de Doha. « Cela créerait de véritables ouvertures dans les domaines de l'agriculture, des biens et des services ? et réduirait vraiment les subventions qui faussent le commerce », a-t-il dit.

« Les principaux acteurs commerciaux, y compris les principaux pays en développement, ont la responsabilité de prendre la difficile décision de réduire ces barrières aux échanges. Les Etats-Unis ont la volonté et la flexibilité nécessaire pour le faire vis-à-vis de leur propre économie », a-t-il dit, engageant les autres pays à faire de même.

En parallèle, le président des Etats-Unis a annoncé une initiative par laquelle son pays achèterait les produits agricoles des producteurs locaux en Afrique et ailleurs pour son aide alimentaire, plutôt que d'expédier la nourriture depuis les pays développés.

« Cela permettrait de promouvoir l'agriculture locale et de briser le cycle de la famine », a-t-il dit, exhortant le Congrès américain à approuver cette proposition.

Sur le plan politique, George W. Bush a salué les pays qui ont récemment « fait un pas en avant vers la démocratie, notamment l'Ukraine, la Géorgie, le Kirghizstan, la Mauritanie, la Sierra Leone et le Maroc ». « Dans les territoires palestiniens, des dirigeants modérés construisent des institutions qui luttent contre le terrorisme, font régner l'ordre et répondent aux besoins de leur population », a-t-il dit.

Le président américain a appelé à soutenir le processus de paix israélo-palestinien. Il aussi salué les efforts des démocrates contre les extrémistes au Liban, en Afghanistan et en Iraq.

Il a aussi rappelé « la responsabilité de faire face aux régimes dictatoriaux », parmi lesquels il a cité « le Belarus, la Corée du Nord, la Syrie et l'Iran », ainsi que le Zimbabwe, Cuba et le Soudan où se poursuit un génocide au Darfour. « Le peuple américain est outré de la situation à « Burma » [Myanmar], où une junte militaire a imposé un règne de frayeur de 19 ans », a-t-il dit.

George W. Bush a annoncé le renforcement des sanctions à l'encontre du Myanmar.

Le président américain a enfin souligné la nécessité de la réforme des Nations Unies.

Il s'est dit « déçu de l'échec du Conseil des droits de l'homme » qui est « resté silencieux sur la répression exercée par les régimes de la Havane à Caracas et de Pyongyang à Téhéran ? tout en concentrant ses critiques de façon excessive sur Israël ».

« Pour être crédible sur la question des droits de l'homme, les Nations Unies doivent d'abord réformer son propre Conseil des droits de l'homme », a-t-il dit.

Les Etats-Unis avaient voté contre la dernière réforme qui avait transformé l'ancienne Commission des droits de l'homme en Conseil.

Enfin George W. Bush s'est dit « ouvert à un élargissement du Conseil de sécurité », citant le Japon comme un candidat « bien qualifié ».

Voir le compte-rendu de l’ensemble des déclarations au débat général (textes des déclarations et vidéos).