L'impasse au Sahara occidental devient intolérable, prévient B. Lynn Pascoe
« Aujourd'hui marque le début d'une nouvelle phase dans la recherche d'une solution au Sahara occidental », a-t-il déclaré à l'ouverture de ces négociations, soulignant l'intérêt que le Conseil de sécurité portait aux résultats qui seront obtenus.
B. Lynn Pascoe a exhorté les parties à négocier de bonne foi et à établir une atmosphère de confiance mutuelle, rappelant l'engagement ferme des Nations Unies à tout entreprendre pour aider au succès de ce processus.
« L'impasse devient intolérable et il faut mettre fin au conflit sur le Sahara occidental par une solution mutuellement acceptable qui permettra au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'auto-détermination », a-t-il dit.
Les discussions devraient durer deux jours.
Le Sahara occidental est un territoire de la côte Nord-Ouest de l´Afrique, limitrophe du Maroc, de la Mauritanie et de l´Algérie. Il était sous administration espagnole jusqu´en 1976. Le Maroc et la Mauritanie l´ont tous deux revendiqué, revendication à laquelle s´oppose le Front populaire pour la libération de la Saguía-el-Hamra et du Río de Oro, dit Front POLISARIO.
Les Nations Unies ont cherché un règlement de la question du Sahara occidental depuis que l´Espagne s´est retirée du territoire en 1976 et que, suite à cela, des combats ont éclaté entre le Maroc - qui a décidé de "réintégrer" le Sahara occidental à son territoire - et le Front POLISARIO, soutenu par l´Algérie. La Mauritanie a quant à elle renoncé à toute prétention sur le Sahara occidental en 1979.
A la suite d´un accord auxquels sont parvenus le Gouvernement du Maroc et le Front POLISARIO, la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été déployée en septembre 1991 afin de surveiller le cessez-le-feu et d´organiser un référendum qui permettrait aux habitants du Sahara occidental habilités à voter de décider du statut futur du territoire.