« Le point qui continue de poser problème est celui des hélicoptères de combat. Il y a eu un malentendu de la part du gouvernement soudanais sur cet équipement », a déclaré (vidéo) aujourd'hui le Secrétaire général lors d'un point de presse à New York, en référence aux récents progrès annoncés mardi dernier (dépêche du 10.04.07).

« Ils ne servent pas à l'attaque », a ajouté Ban Ki-moon.

« Le maintien de la paix, par définition, n'est pas offensif », a-t-il insisté, soulignant néanmoins que « lorsque l'on déploie des troupes il faut pouvoir avoir une certaine mobilité et une capacité de dissuasion ».

Un hélicoptère de combat est un équipement standard à propos duquel [le Soudan] ne devrait pas être préoccupé, a-t-il affirmé.

Le Secrétaire général a précisé par ailleurs que le commandant de la force conjointe des Nations Unies et de l'Union africaine (UA) serait un général africain, tout comme le commandant adjoint.

De plus, la structure de la force sera principalement dirigée par des commandants africains.

Ban Ki-moon a précisé qu'il continuerait de faire en sorte que les préoccupations du Soudan puissent être écartées.

Les Nations Unies tentent depuis près de six mois de convaincre le Soudan d'accepter le déploiement d'une force des Nations Unies ? une force conjointe composée aussi d'éléments de l'Union africaine -- pour faire cesser les violences contre les populations du Darfour, qui ont fait depuis 2003 au moins 200.000 morts et causé le déplacement de quelque 4 millions de personnes.