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L&#39ONU souligne la persistance des stéréotypes et de la violence contre les petites filles dans le monde

L&#39ONU souligne la persistance des stéréotypes et de la violence contre les petites filles dans le monde

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C&#39est autour du thème de « l&#39élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l&#39égard des petites filles » que s&#39est ouverte aujourd&#39hui à New York la 51ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies.

« La violence à l'encontre des femmes et des fillettes constitue la forme la plus insidieuse de violation de leurs droits humains et nous ne pouvons plus rester silencieux ou nous contenter de prendre des mesures provisoires », a déclaré sa Présidente, Carmen Maria Gallardo Hernandez.

« Les attitudes stéréotypées et discriminatoires continuent de mettre un frein à la pleine mise en ?uvre de lois et de cadres normatifs », a-t-elle ajouté, affirmant que la mise en application du Programme d'action de Beijing , établi en 1995, avait progressé mais que discriminations, violence et négligences perduraient.

« L'élimination de ce fléau exige un effort déterminé et concerté de la part des gouvernements, de la société civile et de la communauté internationale et cette Commission est l'instance appropriée pour mener les efforts d'élimination de cette violence », a conclu la Présidente de la Commission, rendant un hommage appuyé à Angela King, l'ancienne Conseillère spéciale du Secrétaire général pour l'égalité entre les sexes et la promotion de la femme, décédée au début du mois de février (dépêche du 6.02.07).

« Il faut créer un environnement où la violence contre les petites filles n'est pas tolérée et où les auteurs de tels actes sont poursuivis en justice », a estimé pour sa part la Vice-secrétaire générale des Nations Unies, Asha-Rose Migiro, rappelant que la Commission avait permis de mettre sur pied un cadre politique et normatif important permettant d'améliorer les conditions de vie de la femme.

« Le Programme d'action de Beijing constitue une feuille de route incontournable pour accélérer les progrès en vue de l'égalité entre les sexes », a-t-elle insisté, soulignant que « l'égalité est indispensable à la paix et à la sécurité ».

Les membres de la Commission sont des experts gouvernementaux, élus par le Conseil économique et social. Initialement au nombre de 15, ils sont aujourd'hui 45, désignés selon une formule de répartition géographique semblable à celle qui est appliquée pour les élections au Conseil et à la Commission des droits de l'homme.

Ces experts sont chargés de présenter des recommandations et des rapports sur le développement des droits de la femme dans les domaines politique, économique, social et de l'instruction et sur les problèmes présentant un caractère d'urgence.