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Le Conseil de sécurité approuve une réduction des effectifs de la MINUEE

Le Conseil de sécurité approuve une réduction des effectifs de la MINUEE

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Le Conseil de sécurité a prorogé aujourd&#39hui pour une nouvelle période de six mois, jusqu&#39au 31 juillet 2007, le mandat de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) et approuvé une réduction des effectifs militaires à 1 700 soldats.

Dans sa résolution 1741 adoptée à l'unanimité, le Conseil a exigé des deux pays qu'ils se conforment aux accords qu'ils ont eux-mêmes signés sur la délimitation de la frontière et approuvé la restructuration de la composante militaire de la MINUEE qui sera ramenée de 2 300 à 1 700 soldats.

Il a néanmoins souligné la nécessité de préserver une capacité militaire suffisante pour que la mission s'acquitte de son mandat.

Le Conseil a choisi ainsi la première option proposée dans un rapport du Secrétaire général soumis en décembre dernier (dépêche du 27.12.06).

Le Conseil a déploré par ailleurs l'absence de progrès dans la démarcation de la frontière et demandé aux deux parties de coopérer pleinement avec la Commission du tracé de cette frontière.

Comme régulièrement depuis 2005, il a exigé à nouveau de l'Éthiopie qu'elle accepte intégralement et sans plus tarder la décision définitive et contraignante de la Commission du tracé de la frontière en prenant des mesures concrètes pour permettre l'abornement de la frontière.

De l'Érythrée, il a exigé qu'elle retire ses forces et son matériel de la Zone de sécurité temporaire.

En outre, il a renouvelé l'exigence formulée dans la résolution 1640 (2005) que l'Érythrée lève les restrictions qu'elle impose aux déplacements et aux opérations de la MINUEE tout en lui fournissant l'assistance, le soutien et la protection dont elle a besoin.

La résolution rappelle que cette exigence s'applique aussi à l'Éthiopie.

Le Conseil a rappelé aux deux pays, qui ont été en guerre de 1998 à 2000, que c'est à eux qu'incombe au premier chef d'appliquer les accords d'Alger.

Signés en 2000, ces accords prévoyaient la délimitation de la frontière mais l'Éthiopie a refusé le tracé proposé en 2002 par la Commission de délimitation qui est censé s'imposer aux deux parties.