Kofi Annan a aussi salué la déclaration conjointe des deux candidats faite le 7 novembre, appelant leurs partisans à rester calme et éviter toute forme de violence dans l'attente des résultats, indique un message transmis aujourd'hui par son porte-parole à New York.

« Le Secrétaire général rappelle les déclarations positives faite par les observateurs électoraux nationaux et internationaux concernant l'organisation et la conduite des élections sous l'égide de la Commission électorale indépendante (CEI) », ajoute le message.

Il a aussi noté qu'au cours des dernier semaines, « la Commission s'est réunie fréquemment avec des représentants des deux candidats à l'élection présidentielle pour prendre en compte leurs préoccupations et examiner en profondeur les allégations irrégularités dans le processus électoral ».

Kofi Annan a aussi réitéré que « toute mise en cause des résultats provisoires doit se faire conformément à la loi électorale ».

Il a enfin demandé une nouvelle fois à tous les dirigeants politiques et au peuple congolais d'accepter les résultats dans le calme et de s'abstenir de tout recours à la violence.

Selon des résultats partiels publiés hier par la CEI portant mardi sur plus de 92% (soit 23,6 millions) des plus de 25 millions d'inscrits, Joseph Kabila devance son adversaire.

Selon la Mission de l'Organisation des Nations Unies en RDC (MONUC) le bureau politique de l'Union pour la Nation (UN), plateforme politique qui soutient Jean-Pierre Bemba, a dénoncé hier les résultats partiels donnés par la CEI et affirme que son candidat est en tête de l'élection présidentielle.

Le premier tour de la présidentielle avait eu lieu le 30 juillet. Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba étaient arrivés en tête avec respectivement 44,8% et 20% des suffrages exprimés.

Ces élections marquent une nouvelle étape dans la transition politique de la RDC entamée il y a trois ans, après cinq années de guerre (1998-2003).