L'actualité mondiale Un regard humain

Liban : "choqué" par le bombardement de Cana, le Conseil de sécurité demande un accès humanitaire

Liban : "choqué" par le bombardement de Cana, le Conseil de sécurité demande un accès humanitaire

media:entermedia_image:132cba15-d307-467a-994b-01b4b25efff5
Le Conseil de sécurité s’est déclaré hier « extrêmement choqué et bouleversé » par le bombardement d’un immeuble résidentiel par les Forces de défense israéliennes à Cana, dans le Sud-Liban, qui a entraîné la mort de dizaines de civils, pour la plupart des enfants, et blessé de nombreuses autres personnes.

« Le Conseil de sécurité déplore vivement la perte de ces êtres innocents et la mort des civils dans le présent conflit et prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans une semaine au plus tard des circonstances de ce tragique incident », a déclaré le président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet et Représentant permanent de la France, Jean-Marc de La Sablière.

imageRetransmission de la séance du Conseil de sécurité[4mins]

Le Conseil de sécurité s'est déclaré « préoccupé par la menace d’une escalade de la violence qui aggraverait encore la situation humanitaire, appelle à la cessation de la violence et souligne l’urgence d’un cessez-le-feu durable, permanent et viable », a dit Jean-Marc de la Sablière.

Le Conseil de sécurité s’est déclaré « à nouveau extrêmement préoccupé par les pertes en vies humaines et les souffrances subies par les populations libanaise et israélienne, la destruction généralisée des infrastructures civiles et le nombre accru de personnes déplacées ».

Il a demandé « instamment à toutes les parties d’autoriser un accès immédiat et sans restriction à l’aide humanitaire ».

Par ailleurs, le Conseil de sécurité a déploré « tous les actes dirigés contre le personnel des Nations Unies » et demandé que « la sûreté et la sécurité de l’ensemble du personnel et des locaux des Nations Unies soient pleinement respectées ».

« Le Conseil de sécurité se déclare déterminé à travailler sans plus tarder à l’adoption d’une résolution pour régler durablement la crise, en s’appuyant sur les initiatives diplomatiques en cours », conclut la déclaration prononcée hier.