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Des sanctions imminentes contre les responsables des violences en Côte d'Ivoire, selon l'ambassadeur de la France

Des sanctions imminentes contre les responsables des violences en Côte d'Ivoire, selon l'ambassadeur de la France

Jean-Marc de La Sablière
Le représentant de la France a annoncé aujourd'hui, à l'issue de consultations à huis clos du Conseil de sécurité, que des sanctions pourraient bientôt être prises contre « un nombre réduit » de responsables des violences contre les Nations Unies en Côte d'Ivoire.

« Tous les membres du Conseil qui ont pris la parole aujourd'hui ont très fermement condamné les terribles attaques contre les forces impartiales des Nations Unies », a rapporté aujourd'hui l'ambassadeur de la France auprès des Nations Unies, Jean-Marc de la Sablière, à l'issue de consultations à huis clos sur la situation en Côte d'Ivoire, au cours desquelles le représentant spécial du Secrétaire général dans le pays, Pierre Schori, a dressé un bilan des derniers développements (voir notre dépêche d'aujourd'hui sur le point avec la presse de Pierre Schori).

image• Retransmission de la déclaration de l'ambassadeur de la France aux journalistes[6mins]

« L'ONU est sur place pour aider les Ivoiriens et pour les aider à trouver une solution à la crise. Il n'est pas acceptable que l'ONU soit la cible d'attaques par ceux qui refusent d'appliquer la feuille de route adoptée par l'Union africaine et approuvée par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1663 », a déclaré l'ambassadeur français (voir notre dépêche du 21 octobre 2005).

Les membres du Conseil ont aussi souligné que le Groupe de travail international (GTI) a un rôle très important à jouer en Côte d'Ivoire et que sa crédibilité est essentielle en ce qu'il représente la communauté internationale, a-t-il ajouté.

S'agissant des sanctions, Jean-Marc de la Sablière a affirmé qu'il existait au sein du Conseil de sécurité « une très forte tendance » vers l'adoption de mesures à l'encontre « d'un nombre réduit » de personnes responsables des événements.

« Les mesures doivent être équilibrées, car il y a eu aussi par le passé des comportements inacceptables de la part de l'autre partie », a-t-il estimé.

« Aucune décision n'a été prise aujourd'hui mais nous sommes proches de l'adoption de mesures », a conclu l'ambassadeur de la France.