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Sri Lanka : Kofi Annan salue la reprise des pourparlers entre le gouvernement et les Tigres tamouls

Sri Lanka : Kofi Annan salue la reprise des pourparlers entre le gouvernement et les Tigres tamouls

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Le Secrétaire général a salué aujourd'hui la reprise des « pourparlers directs », pour la première fois depuis avril 2003, entre le gouvernement du Sri Lanka et le mouvement des Tigres de libération de l'Eelam Tamoul (LLTE), à la mi-février à Genève.

« Le Secrétaire général salue par ailleurs les efforts renouvelés du gouvernement de la Norvège pour faciliter la reprise des pourparlers », affirme un message transmis aujourd'hui par son porte-parole.

« Il importera de mettre un terme à l'escalade de la violence dans le Nord et dans l'Est du pays et de respecter strictement le cessez-le-feu afin de faire progresser le processus de paix », ajoute le Secrétaire général.

« Le peuple du Sri Lanka mérite de pouvoir espérer de nouveau que la paix est accessible », conclut le message.

Après l'attaque du 14 janvier dernier contre les installations de la mission de surveillance du cessez-le-feu au Sri Lanka (SLMM), le Secrétaire général s'était déclaré « gravement préoccupé » par la détérioration générale des conditions de sécurité dans le pays, mettant « à rude épreuve » le cessez-le-feu qui avait pourtant laissé espérer que « le Sri Lanka entrait dans une nouvelle ère » (voir notre dépêche du 16 janvier 2006).

Déjà, le 6 décembre dernier, Kofi Annan avait condamné les actes de violence commis à Jaffna et dans le nord-est du Sri Lanka, qui avaient coûté la vie à plus de 20 soldats et civils (voir notre dépêche du 6 décembre 2005).

Le 7 septembre dernier, il avait envoyé son Conseiller spécial Lakhdar Brahimi en visite à Colombo, dans le but de renforcer les efforts de la Norvège pour faciliter le processus de paix au Sri Lanka, en conflit depuis 30 ans.

Le 16 août dernier, les membres du Conseil de sécurité avaient demandé à toutes les parties de respecter l'accord de cessez-le-feu après l'assassinat du ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka, Lakshman Kadirgamar, exprimant l'espoir que les auteurs de cet acte de « terrorisme absurde » seraient traduits en justice.