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Le Secrétaire général de nouveau gravement préoccupé par la détérioration de la situation au Darfour

Le Secrétaire général de nouveau gravement préoccupé par la détérioration de la situation au Darfour

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Gravement préoccupé par la détérioration de la situation au Darfour, en proie à un conflit depuis plus de trois ans qui a provoqué le déplacement de plus de 2 millions de personnes, le Secrétaire général a demandé à nouveau, aujourd'hui, à toutes les parties de respecter leurs accords ainsi que les dispositions du droit international humanitaire.

« La Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) fait état d'actes de banditisme, de pillages, d'affrontements entre tribus, d'accrochages entre des rebelles du Mouvement de libération du Soudan et des tribus, d'attaques à l'encontre des civils – dont la destruction de puits, qui sont essentiels à leur subsistance, et l'expulsion forcée de milliers de personnes de leur foyer, qui s'ajoutent aux deux millions de déplacés existants - ainsi que l'augmentation continue du nombre d'attaques et de vols commis à l'encontre des travailleurs humanitaires », a indiqué le Secrétaire général dans un message transmis aujourd'hui par son porte-parole.

En conséquence, le Secrétaire général demande à nouveau à toutes les parties de « respecter leurs accords ainsi que les dispositions du droit international humanitaire ».

Il les exhorte également à « faire des efforts sérieux en vue de parvenir à un règlement politique dans le cadre des pourparlers de paix d'Abuja avant la fin de l'année ».

Il exhorte enfin le Conseil de sécurité et la communauté des donateurs à « suivre attentivement la situation au Darfour, et à réaliser tout ce qui est possible afin d'assister et de renforcer la Mission de l'Union africaine déployée sur le terrain ».

A l'occasion du lancement d'un nouveau cycle de pourparlers à Abuja, le Secrétaire général a appelé, le 29 novembre dernier, les parties à négocier un accord global et à mettre fin aux atrocités perpétrées depuis plus de trois ans au Darfour par les forces rebelles et gouvernementales, provoquant le déplacement de près de 2 millions de personnes (voir notre dépêche du 29 novembre 2005).