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La question des milices palestiniennes au Liban au centre des rencontres de Terje Roed-Larsen à Paris

La question des milices palestiniennes au Liban au centre des rencontres de Terje Roed-Larsen à Paris

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L'Envoyé de l'ONU pour la mise en œuvre de la résolution 1559 qui demande le démantèlement des milices étrangères au Liban s'entretiendra à Paris avec le Premier ministre libanais et le chef de l'Autorité palestinienne de la question des milices palestiniennes au Liban, à la veille d'un sommet entre ces deux dirigeants.

Au nom du Secrétaire général, Terje Roed-Larsen qui est arrivé aujourd'hui à Paris s'entretiendra séparément avec le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sur des questions liées à la mise en œuvre de la résolution 1559, en particulier la question des milices palestiniennes au Liban, a déclaré le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien, à New York.

Le porte-parole a précisé que ces entretiens se tenaient avant une rencontre au sommet, mardi à Paris, entre les deux dirigeants, organisée à l'initiative des Nations Unies.

« Terje Roed-Larsen se rendra mardi à Londres où il rencontrera le ministre des Affaires étrangères, Jack Straw, avant de rentrer mardi soir à New York où il présentera au Secrétaire général un rapport sur la mise en œuvre de la résolution 1559 », a-t-il ajouté.

La résolution 1559, adoptée le 2 septembre 2004 par le Conseil de sécurité, réaffirmait la souveraineté, l'intégrité territoriale, l'unité et l'indépendance politique du Liban, mettant en avant deux volets principaux pour y parvenir.

Le Conseil demandait d'abord « instamment à toutes les forces étrangères qui y sont encore de se retirer du Liban », volet qui s'adressait principalement à la Syrie.

Ce retrait a été achevé et vérifié par l'ONU en mai dernier (voir notre dépêche du 23 mai 2005).

Le Conseil exigeait ensuite que « que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées » et soutenait en conséquence « l'extension du contrôle exercé par le Gouvernement libanais à l'ensemble du territoire du pays ».

Ce volet visait principalement le Hezbollah, groupe armé soutenu par l'Iran et la Syrie, qui occupe le Sud du Liban et qui mène régulièrement des attaques contre le nord d'Israël. Il visait aussi les milices palestiniennes encore présentes au Liban.