L'actualité mondiale Un regard humain

A Genève, le Secrétaire général se rend auprès des agences des Nations Unies pour les réfugiés et la santé

A Genève, le Secrétaire général se rend auprès des agences des Nations Unies pour les réfugiés et la santé

Le Siège de l'ONU à Genève
Le Secrétaire général, qui est arrivé aujourd'hui à Genève, a prononcé un discours devant le Comité exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, s'est entretenu avec le directeur de l'Organisation mondiale de la santé et avec le chef de la Commission d'enquête internationale sur l'attentat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

Devant le Comité exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), réuni en session annuelle depuis le 3 octobre dernier, le Secrétaire général a dressé un bilan des résultats obtenus dans le document final du sommet mondial sur le plan humanitaire et, plus particulièrement, pour les personnes déplacées et les réfugiés, a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric, lors de son point quotidien avec la presse à New York.

Dans le document final, les Etats membres se sont engagés « à prendre des mesures concrètes pour renforcer la protection » des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays.

Ils assument par ailleurs « la responsabilité » qui leur « incombe de résoudre le problème des réfugiés, notamment en soutenant l'action visant les causes des mouvements des réfugiés, en trouvant des solutions durables au problème des réfugiés de longue date et en empêchant les mouvements de réfugiés de créer des tensions entre Etats ».

Ils réaffirment enfin « le principe de la solidarité et du partage des charges » dans ce domaine (voir notre dépêche du 17 septembre 2005 sur les principaux points du document final).

Kofi Annan a également salué l'engagement du Haut Commissariat à renforcer ses efforts pour protéger les personnes déplacées, à prendre le rôle de leader lors de la mise en place d'abris d'urgence et à coordonner l'action dans les camps de réfugiés.

Le HCR s'efforce de protéger des millions de réfugiés et de personnes déplacées dans un environnement de plus en plus hostile, caractérisé par la violence, des atteintes répétées aux droits de l'homme et une diminution de la générosité des pays traditionnellement hospitaliers, avait déclaré hier Erika Feller, directrice de la protection internationale au sein de l'agence (voir notre dépêche d'aujourd'hui sur son intervention).

Le Secrétaire général s'est également rendu aujourd'hui dans les locaux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) où il s'est entretenu avec son directeur, Lee Jong-Wook, et où il a visité le Centre d'opérations sanitaires stratégiques, mis en place pour répondre aux urgences en matière de santé publique à l'échelle mondiale telle que la grippe aviaire.

David Nabarro, récemment nommé Coordonnateur principal du système des Nations Unies pour les grippes aviaire et humaine, avait indiqué, le 29 septembre dernier lors d'une conférence de presse donnée à New York, que la menace d'une pandémie de grippe frappant les humains était quasiment certaine si l'on ne maîtrisait pas la grippe des oiseaux.

Il avait affirmé que le nombre de victimes pourrait alors s'étaler entre 5 millions et 150 millions (voir notre première dépêche du 29 septembre 2005 et notre seconde sur le sujet).

Le Secrétaire a également rencontré Detlev Melhis, chef de la Commission d'enquête internationale indépendante sur l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, qui devrait rendre son rapport au Conseil de sécurité à la fin du mois d'octobre (voir notre dépêche du 12 septembre 2005 sur ce dossier).

Après Genève, le Secrétaire général se rendra à Berne, puis à Lisbonne au Portugal et enfin à Salamanque en Espagne (voir notre dépêche du octobre 2005).