L'actualité mondiale Un regard humain

Afghanistan : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la Force internationale

Afghanistan : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la Force internationale

media:entermedia_image:b5b51402-bd62-479a-9023-ed08de7ca67b
Constatant que la situation en Afghanistan continue de poser une menace à la paix et à la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a décidé aujourd'hui de proroger l'autorisation de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) pour une période de 12 mois à compter du 13 octobre 2005.

Aux termes de sa résolution 1623 (2005), adoptée à l'unanimité aujourd'hui par ses 15 membres, le Conseil de sécurité engage les États Membres à fournir du personnel, du matériel et d'autres ressources à la FIAS et à contribuer au Fonds d'affectation spéciale créé en vertu de la résolution 1386 (2001), par lequel les États ou les opérations intéressés peuvent recevoir des contributions.

Par la résolution adoptée aujourd'hui, le Conseil demande à la FIAS de continuer à travailler en étroite consultation avec le gouvernement de la République islamique d'Afghanistan et le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi qu'avec la Coalition de l'opération Liberté immuable dans le cadre de l'exécution de son mandat.

La FIAS a été créée par la résolution 1386 du 20 décembre 2001, avec pour mandat d'aider, à l'époque, l'Autorité intérimaire afghane à maintenir la sécurité à Kaboul et dans ses environs, pour que l'Autorité et le personnel des Nations Unies, puissent travailler dans un environnement sûr.

Le 23 août dernier, le Conseil de sécurité s'était déclaré « fortement préoccupé » par l'augmentation du nombre des attaques lancées en Afghanistan au cours des derniers mois par les Taliban et Al-Qaida dans le but de perturber les préparatifs des élections législatives prévues le 18 septembre prochain (voir notre dépêche du 23 août 2005).

Le dernier rapport du Secrétaire général soulignait que l'Afghanistan aura encore besoin de l'assistance internationale pour faire face à la violence extrémiste « de plus en plus sophistiquée », au trafic de drogue et aux difficultés économiques (voir notre dépêche du 16 août 2005).