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Côte d'Ivoire : le Secrétaire général appelle à mettre en œuvre l'accord de Pretoria, sous peine de sanctions

Côte d'Ivoire : le Secrétaire général appelle à mettre en œuvre l'accord de Pretoria, sous peine de sanctions

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Le Secrétaire général appelle les parties ivoiriennes à mettre en œuvre l'accord de Pretoria, renouvelé dans leur déclaration du 29 juin, afin que des élections crédibles puissent être organisées en Côte d'Ivoire, comme prévu fin octobre, et rappelle que la déclaration envisage « l'imposition de sanctions contre ceux qui manqueraient à leur obligation de mise en œuvre de l'accord ».

« Le Secrétaire général prend note de l'engagement des parties ivoiriennes, renouvelé dans leur déclaration du 29 juin, à mettre en œuvre l'accord de Pretoria sur le processus de paix en Côte d'Ivoire et félicite le médiateur de l'Union africaine, le Président Thabo Mbeki, de cet accomplissement », indique un message transmis aujourd'hui par son porte-parole.

« Le Secrétaire général appelle les parties à se conformer strictement au calendrier révisé à Pretoria pour la mise en œuvre de provisions clefs de l'accord, afin que des élections crédibles puissent être organisées dans les délais envisagés. Le temps est venu d'avancer rapidement dans cette direction », ajoute le message.

« Le Secrétaire général note également que la déclaration envisage l'imposition de sanctions contre ceux qui manqueraient à leur obligation de mise en œuvre de l'accord », précise-t-il.

Afin de renforcer la sécurité avant les élections, le Conseil de sécurité avait prorogé le mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) jusqu'au 24 janvier 2006 et autorisé l'augmentation de ses effectifs, dans une résolution 1609 adoptée le 24 juin dernier.

Cette résolution prévoit par ailleurs que l'ONUCI pourra solliciter les forces de l'ONU dans les pays voisins, la Sierra Leone et le Libéria (voir notre dépêche du 21 juin 2005).