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Le Secrétaire général déplore l'absence d'accord à la Conférence des Parties au TNP

Le Secrétaire général déplore l'absence d'accord à la Conférence des Parties au TNP

Kofi Annan
Le Secrétaire général de l'ONU déplore que la Conférence des Parties chargée d'examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires se soit achevée sans accord de fond et regrette que les États parties aient manqué une occasion essentielle de renforcer notre système de sécurité collective. Le sommet de septembre pourra constituer une occasion unique d'y remédier, a-t-il estimé.

« Le Secrétaire général de l'ONU regrette beaucoup que la Conférence des Parties chargée d'examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) se soit achevée aujourd'hui sans un accord de fond », indique son porte-parole dans un message transmis aujourd'hui.

« Il note que les États parties ont manqué une occasion essentielle de renforcer notre système de sécurité collective contre les nombreuses menaces nucléaires face auxquelles tous les États et tous les peuples sont vulnérables », ajoute le message.

« Si la vaste majorité des Parties au TNP reconnaissent les avantages réels du Traité, le Secrétaire général les prévient que leur incapacité à renforcer les efforts collectifs va sûrement, à long terme, affaiblir le Traité et le régime plus large de non-prolifération nucléaire ».

« Le Secrétaire général note que les États auront une occasion unique de renouveler ces efforts en septembre prochain lorsque plus de 170 chefs d'État et de gouvernement se réuniront à New York pour adopter un ordre du jour visant à faire avancer le développement, la sécurité et les droits de l'homme. Il met au défi les dirigeants de saisir cette occasion pour prendre des engagements audacieux et s'attaquer aux défis pressants auxquels la Conférence d'examen n'a pu répondre ».

Lors d'une conférence de presse, le président de la Conférence avait annoncé aujourd'hui qu'aucun Document ne serait adopté et qu'il ne ferait pas de Déclaration présidentielle (voir notre dépêche du 27 mai 2005).