« Le Secrétaire général accueille avec une grande satisfaction le fait que tous les États membres qui sont entrés à l'Union européenne avant 2002 réaliseront, d'ici à 2015, l'objectif visant à consacrer 0,7% de leur produit national brut (PNB) à l'aide publique au développement (APD), l'objectif intermédiaire étant fixé à 0,51% d'ici à 2010 ».

« Il accueille également avec satisfaction la décision selon laquelle les États membres qui sont entrés à l'Union européenne après 2002 réaliseront, d'ici à 2015, un objectif de 0,33%, l'objectif intermédiaire étant de 0,17% d'ici à 2010 », indique un communiqué de presse transmis par son porte-parole.

« Le fait que 50% de l'accroissement de l'APD agréé par l'Union européenne aille à l'Afrique fera une réelle différence pour les millions de personnes du continent et donnera un grand élan aux efforts visant à réaliser, d'ici à 2015, les Objectifs du Millénaire pour le développement ».

Dans sa déclaration, Kofi Annan s'est également déclaré « profondément encouragé par l'engagement ferme de l'Union européenne de conclure des accords sur l'allègement de la dette, les objectifs visant à améliorer l'efficacité de l'aide et sur les négociations commerciales de Doha », saluant le fait que « l'Union européenne ait reconnu la nécessité d'un financement plus prévisible des efforts de développement des Nations Unies ».

Le Secrétaire général note que les décisions de l'Union européenne sont dans le droit fil des recommandations de son rapport « Dans une liberté plus grande ». Le Secrétaire général espère que les conclusions de l'Union européenne donneront un nouvel élan aux préparatifs du Sommet qui aura lieu au mois de septembre aux Nations Unies.