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Kofi Annan offre de reprendre ses bons offices après l'élection de Mehmet Ali Tahat à la présidence de Chypre-Nord

Kofi Annan offre de reprendre ses bons offices après l'élection de Mehmet Ali Tahat à la présidence de Chypre-Nord

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Saluant l'élection de Mehmet Ali Tahat à la présidence de Chypre-Nord, la partie turque de l'île, le Secrétaire général a indiqué aujourd'hui qu'il était prêt à reprendre sa mission de bons offices et a rendu hommage à son engagement envers un règlement pacifique de la question de Chypre.

« Le Secrétaire général note le résultat des élections à Chypre-Nord qui se sont tenues le 17 avril », indique un message transmis aujourd'hui par son porte-parole.

Kofi Annan se félicite de la « clarification » de la composition du leadership de la communauté chypriote turque, ainsi que des « nouvelles preuves de son engagement envers un règlement pacifique de la question de Chypre ».

Le Secrétaire général félicite Mehmet Ali Tahat et se dit prêt, « dans le cadre de sa mission de bons offices, à travailler avec lui de façon productive dans la poursuite de la paix sur l'île », indique le message.

L'élection du Premier ministre sortant Mehmet Ali Tahat à la présidence de Chypre-Nord (carte) marque la fin du gouvernement, pendant trois décennies, de Rauf Denktash, défavorable à la réunification de l'île avec la partie grecque et au plan proposé l'année dernière par Kofi Annan.

Selon les informations parues dans la presse, Mehmet Ali Tahat a « tendu la main » à l'administration chypriote-grecque et souhaité l'adhésion de la partie Nord de l'île à l'Union européenne.

Le rejet par la partie chypriote grecque de la proposition de « Règlement global du problème de Chypre » de l'ONU, à l'issue d'un référendum tenu le 24 avril 2004 (voir notre dépêche du 24 avril 2004), a conduit le Secrétaire général à suspendre sa mission de bons offices dans l'attente d'une sortie de l'impasse qui a conduit l'ONU à réduire les effectifs de sa mission à Chypre (voir notre dépêche du 4 octobre 2004).

Le résultat du référendum a eu pour conséquence que seule la partie grecque de l'île est entrée dans l'Union européenne tandis que la partie turque est restée en dehors et jouit d'un niveau de vie nettement moins élevé (voir notre dépêche du 8 juin 2004).